publication
·
décembre 2024

Décider aujourd’hui le futur décarboné du système électrique français

Saint-Avold, une zone de pertinence pour la conversion au biogaz ?

La programmation pluriannuelle de l’énergie, qui détermine les grandes lignes de la politique énergétique française pour les dix prochaines années, est en phase de concertation publique afin de recevoir des propositions concrètes qui seront ensuite analysées par le gouvernement. Dans ce cadre, Carbone 4 publie une première analyse sur l’enjeu de conversion des centrales à charbon françaises et plus particulièrement de la tranche 6 de la centrale Émile Huchet située sur la commune de Saint-Avold (CEH6).

Saint-Avold, propriété du groupe Gazel Energie, fait partie des deux dernières centrales à charbon françaises, qui cherchent à écrire leur futur en proposant des projets d’avenir. La seconde, située à Cordemais et propriété du groupe EDF, devrait probablement fermer pour être transformée en une usine de fabrication de tuyaux pour les nouvelles centrales nucléaires[1].

Émile Huchet, est une centrale de production appelée à produire uniquement lors des situations de fortes demandes sur le réseau électrique, quelques jours par an. Fermée début 2022, la centrale a finalement été rappelée en août de la même année pour sécuriser l’approvisionnement dans un contexte de crise énergétique et de faible disponibilité du nucléaire. L’arrêt de la tranche charbon de la centrale devrait avoir lieu d’ici 2027[2] mais un projet de reconversion au gaz (avec incorporation de 60% biométhane) est proposé par Gazel Energie au gouvernement.

 

➡️ Quels besoins en moyens de pointe décarbonés pour le système électrique français à horizon 2030 ? 

➡️ Quels sont les intérêts économiques et carbone de la conversion par rapport à la fermeture de la centrale de Saint-Avold ? 

➡️ Quelles contraintes s'opposent à la conversion ? 

 


Energie