Post-confinement, où en est le secteur des transports ?

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Pendant le confinement, le secteur des transports avait été l’un des plus impactés par nos changements d’habitudes et par notre dé-mobilité forcée. Aujourd’hui, après la fin du confinement et à la suite des vacances d’été, le secteur n’est pas encore revenu à une activité « normale ».

La restriction des déplacements depuis et vers l’étranger a toujours un impact non négligeable (c’est un euphémisme) sur le secteur aérien. C’est actuellement encore le secteur le plus touché, avec une baisse de trafic estimée à plus de 77% sur les aéroports de Paris par exemple.  Pour les vacances, les Français ont logiquement privilégié des destinations en France. Mais malgré cela, les modes de transport nationaux n’ont pas été autant utilisés que l’année dernière. Par exemple, la SNCF a connu une baisse de plus de 15% du trafic sur les voyages longue distance (TGV et Intercités). Une baisse que la SNCF avait anticipée, et qui a été limitée par des actions commerciales, notamment des réductions sur les prix des billets. L’autoroute s’en sort mieux (les habituels bouchons des chassés-croisés ont répondu présents à l’appel…), avec une baisse par exemple de seulement 2% du trafic sur le réseau de VINCI Autoroutes par rapport à juillet dernier. BlaBlaCar affirme d’ailleurs avoir retrouvé un niveau d’activité normal cet été.

On peut donc se dire que les Français ont bel et bien modifié leurs habitudes de déplacements pendant les vacances. Sur la route, l’absence des étrangers transitant par la France a été compensée par les Français qui ont privilégié des vacances dans l’Hexagone, délaissant l’avion et préférant partir en voiture plutôt qu’en TGV.

Pour ceux qui sont restés travailler, l’incitation au télétravail a continué à faire effet. Par exemple à Paris :  la RATP estime que la fréquentation en août était 40% plus faible qu’en temps normal. Le vélo lui, semble avoir été une alternative souvent choisie par les Français qui le peuvent. La fréquentation des pistes cyclables est en hausse de 33% dans les grandes villes (1).

De son côté, le transport de marchandises reprend petit à petit. Si 59% des camions étaient à l’arrêt au début du confinement, ils ne sont plus que 5% aujourd’hui d’après une étude de la FNTR (2).

Article rédigé par Célia Foulon (Consultante) celia.foulon@carbone4.com

Sources :

1. LCI

2. FNTR

Bonus : Pour les aventuriers qui ont décidé de rester en France, connaissez-vous les micro-aventures ? C’est par ici ! 

(Et vive les vacances bas-carbone 🙂).